Chercheur·e·s
Marie-Hélène Benoit-Otis
Marie-Hélène Benoit-Otis est professeure agrégée à la Faculté de musique de l’Université de Montréal depuis juin 2018, après y avoir été professeure adjointe de janvier 2013 à mai 2018. Depuis octobre 2019, elle est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en musique et politique, affiliée à la Faculté de musique (OICRM) et à la Faculté des arts et des sciences (Centre canadien d’études allemandes et européennes). Ses travaux bénéficient régulièrement du soutien du Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQ-SC) et du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) ; parmi ses publications récentes, on compte le collectif Chanter, rire et résister à Ravensbrück : Autour de Germaine Tillion et du Verfügbar aux Enfers (coédité avec Philippe Despoix, Djemaa Maazouzi et Cécile Quesney, Paris, Seuil, 2018), ainsi que la monographie Mozart 1941 : La Semaine Mozart du Reich allemand et ses invités français (coécrite avec Cécile Quesney, Presses universitaires de Rennes, 2019), qui a obtenu en2020 le Prix Opus du Conseil québécois de la musique dans la catégorie « Livre de l’année ».
Adresse électronique : marie-helene.benoit-otis@umontreal.ca
Sylveline Bourion
Titulaire d’un doctorat sous la direction de Jean-Jacques Nattiez et d’une maîtrise sous celle de Luce Beaudet, Sylveline Bourion est actuellement professeur agrégé d’analyse musicale à la faculté de musique de l’Université de Montréal. Elle mène ses recherches principalement selon deux axes : l’analyse tonale et la musique française. Sur ces sujets, elle a fait paraître deux ouvrages chez Vrin, dans la collection Musicologies de Michel Duchesneau et Malou Haine. Le premier, Le Style de Claude Debussy, s’attache à mettre au jour une stylistique du compositeur autour d’un trait spécifique : la répétition et la duplication. Le second, Analyser le langage tonal (à paraître), propose une traversée analytique générale du discours tonal. Par ailleurs, elle développe en ce moment une recherche sur la notion d’imprévisibilité de la forme dans le contexte des grandes formes usuelles de la musique tonale. Elle contribue également à une équipe de recherche avec HEC Montréal qui mène une étude sur l’influence de la complexité musicale sur les capacités cognitives.
Adresse électronique : sylveline.bourion@umontreal.ca
Sylvain Caron
Professeur titulaire à la Faculté de musique de l’Université de Montréal, Sylvain Caron mène des recherches en musicologie de la performance, plus particulièrement sur les liens entre interprétation musicale, analyse et expression. Il est coéditeur de deux livres : Musique et modernité en France (PUM, 2006); Musique, art et religion (Symétrie, 2009). Il a aussi présenté des conférences et publié des articles sur l’écriture fauréenne (Revue de musique des universités canadiennes, 2002), les mélodies de Daniel-Lesure (PUPS, 2009), de Fauré (PUM, 2006) et de Chausson (à paraître), les relations entre peinture et musique chez Denis et Caplet (L’Harmattan, 2011), la musique religieuse de Koechlin (Mardaga, 2010), Le Miroir de Jésus de Caplet (Symétrie, 2020) et les Vêpres de la Vierge de Tremblay (Cahiers de la SQRM, 2011). Avec Erica Bisesi et Caroline Traube il a co-rédigé le chapitre « Analyser l’interprétation : Une étude comparative des variations de tempo dans le premier prélude de L’Art de toucher le clavecin de François Couperin », paru dans Musique et cognition, un collectif dirigé par Philippe Lalitte aux Éditions universitaires de Dijon (2019). Enfin, Sylvain Caron est membre du comité éditorial de la revue Musurgia, et membre du conseil d’administration de la Société française d’analyse musicale.
Adresse électronique : sylvain.caron@umontreal.ca
François de Médicis
François de Médicis est professeur titulaire en musicologie à la Faculté de musique de l’Université de Montréal. Sur le plan de la recherche, ses travaux touchent plus particulièrement la musique française, québécoise et russe (1870-1945). Sa monographie La Maturation artistique de Debussy dans son contexte historique (1884-1902) est présentement sous presse chez Brepols. Elle porte sur les années d’apprentissage de Claude Debussy (1880-1902) du point de vue du style, de l’esthétique et de la politique musicale. Conjointement avec Steven Huebner, il a dirigé l’ouvrage collectif Debussy’s Resonance (Rochester University Press, 2018). Il fait partie du comité de direction de l’édition critique des œuvres de Camille Saint-Saëns chez Bärenreiter, et conjointement avec Fabien Guilloux, il a préparé l’édition du volume consacré aux œuvres pour violon et piano (2021). Les deux chapitres qu’il a rédigés sur l’œuvre de piano et la musique de chambre de Mel Bonis pour l’ouvrage dirigé par Étienne Jardin, Mel Bonis (1858-1937) : Parcours d’une compositrice de la Belle Époque, sont parus chez Actes Sud (2020). Conjointement avec Sylvain Caron et Michel Duchesneau, il a dirigé la publication de l’ouvrage collectif Musique et modernité en France (1900-1945), aux Presses de l’Université de Montréal (2006). Il a publié des travaux sur différents compositeurs français et russes dans des revues internationales : sur Debussy (Acta musicologica, 2007), sur Milhaud et la polytonalité (Music & Letters, 2005; Il saggiatore musicale, 2009), sur Scriabine (STM-Online, 2009). D’autres travaux sur Bruneau, Debussy, Koechlin, Massenet, Milhaud, Messiaen et Stravinski ont paru dans des ouvrages collectifs chez Brepols, L’Harmattan, les Presses de l’Université de Montréal, Rochester University Press, la Sorbonne, Symétrie, Vrin et Dohr (Cologne).
Adresse électronique : francois.de.medicis@umontreal.ca
Michel Duchesneau
Titulaire de la chaire en musicologie de l’Université de Montréal, Michel Duchesneau est l’auteur du livre L’avant-garde musicale en France et ses sociétés de 1871 à 1939 (Mardaga, 1997), du collectif Musique et modernité en France (PUM, 2006), d’articles et de conférences sur la musique française de la première moitié du XXe siècle. Appuyé par une subvention du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), il a réalisé deux volumes consacrés aux écrits du compositeur et pédagogue français Charles Kœchlin (Mardaga, 2006 et 2009). En 2002, il a fondé l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM) dont il est toujours le directeur. Duchesneau est également à la tête de l’équipe de sociomusicologie qui mène actuellement un projet sur le Développement des publics de la musique au Québec. En 2012, il a reçu la Médaille Dent pour souligner sa contribution exceptionnelle à la musicologie.
Adresse électronique : michel.duchesneau@umontreal.ca
Catrina Flint
Musicologue spécialiste de la musique et de la vie musicale en France pendant la fin-de-siècle, Catrina Flint a complété un doctorat à l’Université McGill avec une thèse portant sur la redécouverte de la musique ancienne entamée par la Schola Cantorum. Un ouvrage tiré de la thèse de Madame Flint a été publié sous contrat pour la série prestigieuse Eastman Studies in Music. En plus de ses publications parues dans Nineteenth-Century Music Review et Intersections, Catrina Flint a présenté un grand nombre de communications à des colloques nationaux et internationaux, incluant quatre communications à la réunion annuelle de l’American Musicological Society. Membre fondateur du groupe de recherche international Francophone Music Criticism Network, Catrina a aussi travaillé à deux reprises avec le CESR (Tours) sur le sujet de Charles Bordes. Chercheure subventionnée à la fois à deux reprises par le CRSH et le FRQ, en 2009 la ville de Vouvray a présenté un médaillon à Catrina pour sa contribution au centenaire de Charles Bordes.
Adresse électronique : flintc@vanier.college
Jacinthe Harbec
Jacinthe Harbec est professeure titulaire à l’Université de Sherbrooke, où elle enseigne l’écriture et l’analyse de la musique des périodes baroque, classique, romantique et moderne. Ses travaux de recherche s’inscrivent dans les domaines du langage et de l’esthétique de la musique française du début du XXe siècle. Ses publications se consacrent à l’étude d’œuvres des compositeurs gravitant autour du Groupe des Six, dont Erik Satie et Henri Collet. Ses récentes activités de recherche se concentrent essentiellement sur l’étude des œuvres de ballet en France au début du XXe siècle dans une perspective interartistique. Elle a codirigé un ouvrage collectif intitulé Darius Milhaud, compositeur et expérimentateur (Vrin, 2014) et est l’auteur de Ballets russes et ballets suédois : La musique à la croisée des arts 1917-1924 (Vrin, 2021).
Adresse électronique : Jacinthe.Harbec@usherbrooke.ca
Steven Huebner
Steven Huebner enseigne à l’Université McGill où il a été nommé James McGill Professor. Ses recherches portent principalement sur la musique française et italienne du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Il est l’auteur de trois livres : The Operas of Charles Gounod (Clarendon, 1990); French Opera at the Fin de Siècle : Wagnerism, Nationalism, and Style (OUP, 1999) et Les Opéras de Verdi : Éléments d’un langage musico-dramatique (Presses de l’Université de Montréal, 2016). Ses nombreux articles ont été publiés dans des revues comme Nineteenth-Century Music, Music and Letters, et Journal of the Royal Musical Association. Quelques titres récents sont: « Wagner, Dujardin and the Origins of Stream of Consciousness Writing », « Baudelaire à la fin de siècle : Un cycle méconnu de Charpentier », et «Ravel’s Politics ». Il a été co-rédacteur en chef du Cambridge Opera Journal de 2008 à 2014.
Adresse électronique : huebner@music.mcgill.ca
Sylvia L’Écuyer
Sylvia L’Écuyer est professeure associée en musicologie à la Faculté de musique de l’Université de Montréal depuis 2001. Elle a obtenu, en 1992, un doctorat en musicologie de l’Université Laval. Ses recherches portent sur la musique française du XIXe siècle, particulièrement sur les musiciens autour du cercle de Berlioz, sur la critique musicale, la presse, l’iconographie musicale et les médias électroniques, l’opéra, la musique contemporaine et la musique religieuse. Sa thèse de doctorat portait sur la vie et les œuvres de Joseph d’Ortigue, musicologue et critique. Chargée de cours et de recherche successivement à l’Université Laval, à l’Université du Québec à Trois-Rivières, à l’Université de la Colombie-Britannique et à l’Université de Montréal, elle a fait carrière à la radio publique, comme réalisatrice et animatrice depuis 1985. De 1996 à 2000, elle a été directrice de la musique à Radio-Canada. Depuis 2007, elle est productrice de l’émission hebdomadaire d’opéra pour ICI Musique à Radio-Canada. Récipiendaire du Prix de la Radio pour la Journée Schubert en 2003, le gouvernement français lui décernait le titre de Chevalier des Arts et des Lettres en 2007.
Adresse électronique : lecuyers@me.com
Mathieu Lussier
Directeur artistique d’Arion Orchestre Baroque depuis juin 2019, Mathieu Lussier s’applique depuis plus de vingt ans à faire découvrir avec dynamisme et passion le basson et le basson baroque comme instruments soliste et d’orchestre partout en Amérique du Nord, Amérique du Sud et en Europe. Ses nombreux enregistrements en tant que soliste comprennent plus d’une douzaine de concertos pour basson (Mozart, Vivaldi, Fasch, Graupner, Telemann et Corrette), un disque de sonates pour basson de Boismortier, un de sonates de Jancourt, trois disques consacrés à la musique pour basson solo de François Devienne, ainsi que deux disques de musique pour vents de Gossec et Méhul. Il poursuit aussi une carrière de chambriste avec l’ensemble Pentaèdre de Montréal et est professeur agrégé et vice-doyen à la Faculté de musique de l’Université de Montréal. Communicateur reconnu pour son humour et son éloquence, Mathieu Lussier a aussi été président du Conseil québécois de la musique de 2012 à 2015 et président de CAMMAC de 2015 à 2017. Comme chef associé de l’orchestre de chambre les Violons du Roy de 2012 à 2018, Mathieu Lussier a dirigé l’ensemble à l’occasion de plus de 100 concerts au Canada, au Mexique, au Brésil et aux États-Unis.
Adresse électronique : mathieu.lussier.1@umontreal.ca
Christopher Moore
Christopher Moore est professeur agrégé de musicologie à l’École de Musique de l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent principalement sur la musique française du XXe siècle, un répertoire qu’il examine en rapport avec les thèmes de la critique musicale, du style musical, des études de genre et de la politique. Il a codirigé deux collectifs parus récemment : Music Criticism in France 1918-1939 : Authority, Advocacy, Legacy (Boydell Press, 2018) et Music & Camp (Wesleyan University Press, 2018). Il a été le récipiendaire du Prix Philip Brett en 2012 pour son article « Camp in Francis Poulenc’s Early Ballets ».
Adresse électronique : Christopher.Moore@uottawa.ca
Collaborateur·trice·s
Anne-Sylvie Barthel-Calvet
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure (Paris), agrégée de musique et docteure en musicologie (EHESS), Anne-Sylvie Barthel-Calvet est actuellement maîtresse de conférences en musicologie à l’université de Lorraine, détachée à l’université de Strasbourg. Ses travaux, principalement consacrées à l’avant-garde de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècles et plus particulièrement Iannis Xenakis, s’inscrivent dans des approches de critique génétique et historiographique. Elle s’intéresse également aux théories de la gestualité musicale et à l’opéra contemporain. Ses recherches ont été publiées dans la Revue musicale OICRM, Intersections, la Revue de musicologie, ou encore Histoire, Économie et Société. Elle est co-éditrice avec Christopher Brent Murray de Revisiting the Historiography of Postwar Avant-Garde Music (Routledge, 2022) et prépare actuellement une biographie de Iannis Xenakis. Responsable de la formation à l’Institut Thématique Interdisciplinaire CREAA de l’université de Strasbourg, elle y coordonne avec Pierre Michel le programme « Création et production ».
Adresse électronique : anne.sylvie.barthel@mac.com
Jean Boivin
Professeur titulaire à l’Université de Sherbrooke, Jean Boivin détient un Diplôme d’études approfondies de l’Université Paris IV-Sorbonne et un doctorat en musicologie de l’Université de Montréal. Il s’intéresse depuis de nombreuses années à différents aspects de l’histoire musicale contemporaine, tant au Québec qu’en Europe. Son livre La classe de Messiaen (Paris, Bourgois, 1995) a été couronné de plusieurs prix. Il a été invité à participer à plusieurs colloques internationaux et a collaboré à divers ouvrages collectifs (parus notamment aux éditions Garland, Einaudi, Actes Sud, IQRC, Ashgate et Symétrie) ainsi qu’à des revues, dont Circuit et les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique. Le prix de « L’article de l’année » lui a été décerné à deux reprises, en 1999 et 2002, par le Conseil québécois de la musique; il est à nouveau en nomination dans cette catégorie en 2013. Il a été le président de la Société québécoise de recherche en musique de 1998 à 2001 et le directeur du département de musique de l’Université de Sherbrooke de 2003 à 2006. Il prépare une monographie sur l’histoire de la musique moderne et d’avant-garde au Québec. Par ailleurs, Jean Boivin a travaillé plusieurs années à la chaîne culturelle de la radio de Radio-Canada et est régulièrement invité à présenter des concerts, notamment par l’Orchestre Symphonique de Sherbrooke.
Adresse électronique : Jean.Boivin@USherbrooke.ca
Liouba Bouscant
Liouba Bouscant est agrégée de musique et docteure en musicologie, qualifiée aux fonctions de maître de conférences. Elle a consacré sa thèse à Koechlin, intellectuel musicien engagé. Elle a publié notamment un ouvrage sur les quatuors de Chostakovitch et s’apprête à éditer un volume d’écrits historiques et esthétiques du compositeur Charles Koechlin (1867 -1950). Elle s’intéresse particulièrement à la question de la signification en musique et au rapport entre musique et politique à partir de la Troisième République. Elle dirige actuellement le département de musicologie et analyse du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.
Adresse électronique : lbouscant@cnsmdp.fr
Philippe Cathé
Membre de l’Institut de Recherche en Musicologie IReMus (UMR 8223), Philippe Cathé est professeur de musicologie à Sorbonne Université et à la New York University Paris. Il est à la fois théoricien s’intéressant aux musiques harmoniques de la fin de la Renaissance à nos jours et historien, spécialiste des compositeurs Charles Koechlin et Claude Terrasse – et, plus généralement, de la musique française de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe. Dans le cadre du projet Polifonia (UE Horizon 2020), il travaille au développement de la théorie des vecteurs harmoniques de Nicolas Meeùs. Chez Vrin, il a co-dirigé Charles Koechlin, compositeur et humaniste et vient de terminer un livre intitulé 500 ans de musique harmonique, encore inédit.
Adresse électronique : philippe.cathe@paris-sorbonne.fr
Sylvie Douche
Après des études de Musicologie à la Sorbonne et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Sylvie Douche effectue un diplôme de troisième cycle en Histoire de l’art et en Lettres modernes. Pianiste, agrégée et Professeure en Musicologie à Sorbonne Université, elle s’intéresse aux liens unissant musique et texte littéraire et publie essentiellement sur la musique française des xixe–xxe siècles. Elle a ainsi dirigé un livre consacré à Maurice Emmanuel dont elle publie aussi l’Amphitryon (PUPS, 2012), co-dirigé un ouvrage sur Koechlin (Vrin, 2010), un autre sur Pelléas et Mélisande de Debussy (Symétrie, 2012) et sur la Schola Cantorum (2022). Par ailleurs, une étude des correspondances musicales de guerre vu le jour (L’Harmattan, 2012) ainsi qu’une monographie centrée sur le mélodrame français de la Belle Époque (2016). Un collectif consacré à la figure de Barthes musicien (PUR) et un autre sur La Musique de scène sous la IIIe République sont parus en 2018. Ses recherches concernent également le répertoire pianistique de cette époque, la presse et les études interprétatives.
Adresse électronique : sylvie.douche@sorbonne-universite.fr
Céline Frigau Manning
Céline Frigau Manning est professeure des universités en études italiennes à l’Université Jean Moulin – Lyon 3, co-responsable de l’équipe de site de l’Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités (UMR CNRS 5317), membre émérite de l’Institut Universitaire de France. Ancienne élève de l’ENS d’Ulm, elle est agrégée d’italien, docteure de l’Université Paris 8 et de l’Université de Florence. Elle a été chargée de recherche à la Bibliothèque-musée de l’Opéra (BnF, 2006-2010), pensionnaire à la Villa Médicis (2011), et maître de conférences à l’Université Paris 8 (2011-2020). Historienne de la musique et du spectacle, elle est l’auteure de l’ouvrage Chanteurs en scène. L’œil du spectateur au Théâtre-Italien. 1815-1848 (Champion, 2014). Depuis 2015, elle travaille sur les relations entre musique et sciences au XIXe siècle : elle a dirigé le numéro Musique italienne et sciences médicales au XIXe siècle de la revue Laboratoire italien (n° 20, 2017), et ses recherches sur les rapports entre hypnose, musique et médecine ont donné lieu à la monographie Ce que la musique fait à l’hypnose. Une relation spectaculaire au XIXe siècle (Les presses du réel, 2019). Ses travaux sont parus dans des revues comme Opera Quarterly, 19th-Century Music ou Il Saggiatore musicale. En 2019, elle a organisé à Paris, avec Isabelle Moindrot, la Third Transnational Opera Studies Conference – tosc@paris.2019 (27-30 juin 2019). Depuis 2019, elle est directrice du Bollettino del Centro Rossiniano degli Studi, revue scientifique de la Fondazione Rossini.
Adresse électronique : celine.frigau@univ-lyon3.fr
Martin Guerpin
Ancien élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm et du CNSM de Paris, Martin Guerpin est agrégé de musique et maître de conférences à l’Université d’Évry-Val d’Essonne. Ses travaux portent sur l’histoire européenne du jazz et sur les relations entre musiques et identités. Ils ont notamment été publiés dans la Revue de Musicologie, la Revue musicale OICRM, les Cahiers de la SQRM, les Cahiers du jazz, Genesis et la Revue d’histoire du théâtre. Sa thèse de doctorat sur les Appropriations savantes du jazz dans le monde musical savant parisien (1900-1939) est en cours de publication (Vrin). Il prépare également une anthologie des textes francophones sur le jazz dans les années 1920 (PUPS). Il coordonne le projet de recherche international « Musique et nation »(Université Paris-Saclay, CNRS, Royal Northern College of Music in Manchester, Université de Montréal). Saxophoniste de jazz, il se produit régulièrement avec le quartet Vaïbz, le Gil Evans Paris Workshop avec lequel il a enregistré le double album Spoonful (mai 2017, récompensé par un « Choc »Jazz Magazine/Jazzman). Il est actuellement musicien en résidence au Centre des Musiques traditionnelles de Ris Orangis pour un projet musical mêlant jazz et châabi (musiques populaires kabyles).
Adresse électronique : martin.guerpin@gmail.com
Federico Lazzaro
Federico Lazzaro, professeur ordinaire de musicologie à l’Université de Fribourg, est spécialisé en histoire culturelle de la musique en France durant la Troisième République (1870-1940). Les principaux objets de sa recherche sont le discours sur la musique (presse musicale, écrits de compositeurs, historiographie, esthétique, histoire conceptuelle) ainsi que les interactions entre musique et politique (nationalisme, identité), musique et société (sport, exotisme), musique et technologie (disques, radio et machines). Son livre Écoles de Paris en musique (1920-1950) : Identités, nationalisme, cosmopolitisme (Paris, Vrin, 2018) lui a valu en 2019 le Prix H. Robert Cohen/RIPM de l’American Musicological Society et le Prix chercheur étoile Paul-Gérin-Lajoie. Il est co-éditeur avec Steven Huebner de Migration artistique et identité à Paris, 1900-1950/Artistic Migration and Identity in Paris, 1900-1950 (New York, Peter Lang, 2020) et avec Michel Duchesneau de Musique-Disque-Radio en pays francophones (1890-1950) (Paris, Vrin, 2023). Au sein de l’ÉMF, il a coordonné les projets de recherche et d’édition du site pressemusicale.oicrm.org jusqu’en 2022, et gère la Nouvelle Histoire de la musique en France (1870-1950).
Adresse électronique : federico.lazzaro@gmail.com
Margaux Sladden
Margaux Sladden est professeure d’histoire de la musique au Conservatoire royal de Bruxelles et membre du Laboratoire de Musicologie (LaM) de l’Université Libre de Bruxelles. Sous la direction de Valérie Dufour et d’Antonino Mazzu, elle prépare une thèse de doctorat destinée à étudier la présence de la philosophie dans les discours sur la musique durant la première moitié du XXe siècle en France, en se concentrant plus particulièrement sur la figure d’Henri Bergson. Son mémoire de maîtrise, consacré au critique et esthéticien Boris de Schloezer, a été couronné lors du concours annuel de l’Académie royale de Belgique en 2014. Plusieurs articles (dans La Revue belge de Musicologie, La Revue musicale OICRM, aux Presses universitaires de Rennes, chez Vrin) rendent compte de ses recherches dans le domaine de la critique et de l’esthétique musicales. Elle est par ailleurs en charge de la programmation du cycle de concerts commentés « Échos : Musique et pensée »à la Vénerie (Bruxelles).
Adresse électronique : margaux.sladden@conservatoire.be
Sabina Teller Ratner
Sabina Teller Ratner est professeure associée en musicologie à la Faculté de musique de l’Université de Montréal et spécialiste de la musique française des XIXe et XXe siècles. Elle a enseigné à l’Université de Montréal, à Université Laval, à l’Université McGill et au Collège Vanier. Ses recherches sur Camille Saint-Saëns l’ont amené à réaliser deux volumes du catalogue thématique bilingue des œuvres complètes de Camille Saint-Saëns paru chez Oxford University Press (I. The Instrumental Works, 2002 ; et II. The Dramatic Works, 2012). Elle a par ailleurs édité cinq volumes de musique de Saint-Saëns pour les éditions Durand (Paris), Faber Music (Londres) et la collection « Patrimoine » dirigée par François Lesure (Paris, Alphonse Leduc). Elle codirige actuellement une édition critique des œuvres du même compositeur chez Bärenreiter (Kassel). Mme Ratner a découvert plus d’une centaine de manuscrits musicaux inconnus de Saint-Saëns, lesquels ont fait l’objet d’un article dans la revue Notes, « A Cache of Saint-Saëns Autographs », qui s’est mérité le prix du meilleur article de l’année de la Music Library Association. Elle est également membre du réseau de recherche Critique de la musique française de 1789 à 1914 (Institut pour la recherche en musique, London University).
Adresse électronique : sabina.ratner@sympatico.ca
Professionnel·le·s de recherche
Marie-Pier Leduc
Marie-Pier Leduc est titulaire d’un doctorat en musicologie à l’Université de Montréal en cotutelle avec l’Université libre de Bruxelles, sous la direction de Michel Duchesneau et Valérie Dufour. Ses recherches se penchent sur les relations presse-musique en France durant la première moitié du XXe siècle. Sa thèse a porté plus spécifiquement sur le critique musical Émile Vuillermoz (1878-1960). Ce projet a reçu le soutien financier du FRQ-SC (bourse de doctorat) puis du CRSH (bourse de doctorat Joseph-Armand-Bombardier), ainsi que de la Faculté de musique et des Études supérieures et postdoctorales de l’Université de Montréal (bourses de rédaction et d’excellence). En 2017, elle a reçu le premier prix au concours de conférences Présence de la musique de la SQRM, et en 2019 le Prix Fondation SOCAN/George-Proctor décerné par la Société de musique des universités canadiennes. Marie-Pier Leduc a été chargée de cours à l’Université de Montréal (2016-2022) et dans le réseau des Conservatoires de musique du Québec (2020-2021). L’Université de Montréal lui a décerné, en 2019, le Prix d’excellence en enseignement aux doctorant(e)s et stagiaires postdoctoraux chargé(e)s de cours. Depuis janvier 2022, elle coordonne le volet portant sur la propagande et la diplomatie musicales du projet La musique au service du pouvoir de la Chaire de recherche du Canada en musique et politique, et assure la coordination scientifique du projet Presse musicale de l’ÉMF.
Adresse électronique : marie-pier.leduc@umontreal.ca
Post-doctorant·e·s
Madeline Roycroft (en cours)
- Boursière post-doctorale de l’ÉMF, Université de Montréal. Projet : Les réseaux personnels et professionnels de Roger Désormière dans les années 1930 et 1940, sous la supervision de Marie-Hélène Benoit-Otis
Madeline Roycroft a obtenu son doctorat en musicologie à l’Université de Melbourne en 2023. Sa thèse, actuellement en cours de réécriture pour publication sous forme de monographie, portait sur la réception de Dimitri Chostakovitch en France au cours du XXe siècle. Dans ses recherches, elle s’intéresse aux liens entre la musique et le communisme français, à l’opéra en France en dehors de Paris, ainsi qu’à l’édition musicale et aux premiers enregistrements en France. Ses travaux ont été publiés par Twentieth-Century Music, Musicology Australia, Context : Journal of Music Research, et Lyrebird Press. Elle participe souvent en tant qu’intervenante à des colloques internationaux, dont récemment la conférence de la Society of French Studies (Newcastle, Royaume-Uni) et le congrès annuel de l’American Musicological Society (Denver, États-Unis). En 2024, Madeline rejoindra l’Équipe musique en France pour commencer un projet de recherche postdoctorale basé à l’Université de Montréal, intitulé « Les réseaux personnels et professionnels de Roger Désormière dans les années 1930 et 1940 ».
Adresse électronique : madeline.roycroft@umontreal.ca
Tommaso Sabbatini (en cours)
- Boursier post-doctoral Commission Européenne – Marie Sklodowska Curie Actions, Université McGill et University of Bristol. Projet : French Operetta after Operetta, sous la supervision de Steven Huebner
Musicologue et spécialiste du théâtre parisien du XIXe siècle, Tommaso Sabbatini est titulaire d’une Marie Skłodowska-Curie Global Postdoctoral Fellowship, rattaché à l’Université de Bristol au Royaume-Uni et accueilli pour la période 2022-2024 par l’Université McGill. Son actuel projet de recherche, « French operetta after operetta, 1872-1900 », vise à proposer une histoire alternative du théâtre musical léger français fin de siècle, questionnant la catégorie d’ « opérette »(terme qui ne s’affirme, pour les œuvres en plus d’un acte, que vers 1890). Son premier ouvrage, Music, the Market, and the Marvellous. Parisian Féerie, 1864-1900, va bientôt paraître chez Oxford University Press ; il prépare également une édition du relevé de mise en scène de la création française de Tosca de Puccini à l’Opéra-Comique. Par le passé, il a reçu le soutien de l’American Musicological Society (AMS 50 Dissertation Fellowship), du gouvernement français (bourse Chateaubriand en SHS) et de la British Academy (Newton International Fellowship). Il a participé en tant qu’intervenant à de nombreux colloques internationaux ainsi qu’aux congrès de l’American Musicological Society, de la Royal Musical Association, de la Société de musique des universités canadiennes et de l’International Musicological Society.
Adresse électronique : tommaso.sabbatini@bristol.ac.uk
Federico Lazzaro (2015-2017; 2017-2019)
- Boursier post-doctoral OICRM, Université McGill. Projet : (Inter)nationalismes musicaux. Paris 1920 et le cas d’Arthur Lourié, sous la supervision de Steven Huebner
- Boursier post-doctoral FRQ-SC, Université d’Ottawa. Projet : Musique et culture physique en France (1870-1950). Classicisme, nationalisme, modernité, sous la supervision de Christopher Moore
Kimberly White (2016-2018)
- Boursière post-doctorale CRSH et OICRM, Université de Montréal. Projet : Réseaux de promotion, de consommation et de commercialisation dans l’industrie de la partition musicale en feuilles en France au XIXe siècle, sous la supervision de Marie-Hélène Benoit-Otis
Étudiant·e·s
Hélène Archambault
Hélène Archambault est étudiante à la maîtrise en musicologie à l’Université de Montréal, sous la direction de Michel Duchesneau. Détentrice d’un Bac en Histoire et d’un DESS en médiation de la musique, elle s’intéresse à l’éducation musicale des femmes des classes populaires et de la petite bourgeoisie en France durant la Troisième République (1870-1940). Elle est membre de l’Équipe de recherche en musique française et auxiliaire de recherche pour l’EPMM. Impliquée dans l’industrie musicale, elle est administratrice au sein du Conseil d’administration du Studio de Musique ancienne de Montréal, où elle est membre du comité artistique et du comité de stratégie et financement. Enfin, elle est directrice générale de l’Orchestre de la francophonie, une académie orchestrale fondée en 2001.
Adresse électronique : helene.archambault@umontreal.ca
Kamille Gagné
Kamille Gagné a une formation universitaire en musique et anthropologie. En automne 2024, elle a terminé sa maîtrise en musicologie (Identités alsaciennes et récupération politiques : La chanson Der Hans im Schnockeloch de la Guerre franco-prussienne à l’après-Première Guerre mondiale) à l’Université de Montréal sous la direction de Marie-Hélène Benoit-Otis. Elle est actuellement doctorant.e à l’Université de Montréal et poursuit ses recherches abordant les dimensions sociales, culturelles et politiques des chansons de tradition orale française. Ses projets ont notamment bénéficié d’une Bourse d’études supérieures du Canada (BESC-M) du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) pour 2021-2022, de la Bourse de maîtrise en recherche du Fonds de recherche du Québec – Société et Culture (FRQSC) pour 2022-2023 et des Bourses de maîtrise de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM) et de la Chaire de recherche du Canada en Musique et Politique (CRCMP) pour 2023-2024. Elle est auxiliaire de recherche au sein de l’OICRM depuis juin 2019 et coordonnatrice de l’ÉMF-OICRM depuis septembre 2022.
Adresse électronique : kamille.gagne@umontreal.ca
Alessandro Garino
Pianiste, compositeur et ethnomusicologue, Alessandro Garino est présentement doctorant en musicologie à l’Université de Montréal et titulaire d’une Bourse d’excellence pour étudiants étrangers (PBEEE-DS) financé par le Fonds de Recherche du Québec (FRQ). Ses intérêts scientifiques actuels portent sur l’étude de la musique jazz de la première partie des années 1960 aux États-Unis, à la fois d’un point de vue analytico-musical et socio-culturel. Au sein de l’ÉMF, Alessandro s’est occupé du dépouillement et de l’étude de la revue française Jazz Hot (de 1935 à 1939) et a contribué à la constitution du projet « Jazz dans la presse musicale française ». En outre, il collabore à l’édition en ligne « Le jazz dans la presse francophone : une édition critique », une sélection de textes réunis et annotés par Martin Guerpin et Laurent Cugny.
Adresse électronique : alessandro.garino@umontreal.ca
Sandro Guédy
Sandro Guédy est étudiant au doctorat en études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) sous la supervision de Danick Trottier. Son projet de thèse consiste à relever et analyser les emprunts d’Olivier Messiaen à certaines œuvres de Béla Bartók. De 2015 à 2018, Sandro a également travaillé sur le projet Volière à l’occasion de la publication des archives de Messiaen à la Bibliothèque nationale de France (BnF). Depuis 2023, il est titulaire d’une maîtrise en recherche-création sur la méthodologie de transcription de chants d’oiseaux de Messiaen. Sandro est également diplômé d’un DESS en musique de film. Depuis 2022, il est chargé de cours à l’UQAM et enseigne « Connaissance du répertoire de musique de film avant 1950 » et « après 1950 ». Enfin, Sandro est vice-président de la Société québécoise de recherche en musique (SQRM) depuis 2021.
Adresse électronique : guedy.sandro@gmail.com
Émilie Lesage
Émilie Lesage est candidate à la maîtrise en musicologie à l’Université de Montréal, sous la direction de Michel Duchesneau et d’Irina Kirchberg. Elle s’intéresse à l’interaction entre la consommation de musique de film et les processus identitaires. Son mémoire cherche à comprendre comment les individus s’approprient cette musique dans leur quotidien et comment cette dernière s’intègre dans leur construction identitaire. Elle est membre de l’Équipe de recherche en musique française, membre étudiante de la Société de recherche et diffusion de la musique haïtienne, et coordonnatrice de l’Étude Partenariale en médiation de la musique. Elle a pu participer à divers projets de recherches et coordonner des événements scientifiques au sein de ces équipes. Elle s’implique également dans la vie étudiante de la Faculté de musique de l’Université de Montréal à l’association étudiante (AÉMUM).
Adresse électronique : emilie.lesage.1@umontreal.ca
Diana Aimée Lopez Bocanegra
Diana Aimée López Bocanegra est une étudiante mexicaine qui poursuit actuellement un doctorat en musicologie à l’Université de Montréal, au Canada, sous la direction du Dr. François de Médicis. Entre 2012 et 2018, elle a étudié l’interprétation du violon à la Faculté des Beaux-Arts de l’Université Autonome de Querétaro, au Mexique, où elle a reçu la Médaille du Mérite Académique et a obtenu son diplôme avec mention d’honneur. Depuis 2016, elle s’intéresse à la musique italienne, l’amenant à étudier, entre 2019 et 2022, une maîtrise en musicologie à la faculté de musique de l’université Veracruzana à Xalapa, au Mexique, se spécialisant dans le compositeur Giuseppe Tartini, Diplômée avec mention honorable. Elle a donné de nombreuses conférences sur la musique italienne au Mexique. Actuellement son projet de doctorat est sur « La réception de la musique italienne à Paris au début du XXe siècle : La Generazione dell’Ottanta ».
Adresse électronique : diana.aimee.lopez.bocanegra@umontreal.ca
Jordan Meunier
Jordan Meunier est étudiant au doctorat en musicologie à l’Université de Montréal, sous la direction de Marie-Hélène Benoit-Otis. Ancrée dans une approche située au carrefour de l’histoire socioculturelle de la musique et de la philosophie esthétique, sa thèse porte sur les rapports entre l’univers de la création musicale et celui de la déraison, de la folie et de la psychopathologie en France du XVIIIe siècle au tournant du XXe siècle. Son projet de recherche doctorale est soutenu depuis septembre 2022 par une Bourse d’études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). Fasciné par les marginalités artistiques et musicales en tous genres, ses intérêts de recherche gravitent autour des liens entre les discours musicographiques, les représentations socioculturelles, les imaginaires compositionnels et les courants en histoire de la musique. Son mémoire de maîtrise, pour lequel il a bénéficié du soutien financier de l’OICRM et du CRSH, abordait les influences de l’industrie du spectacle et des imaginaires de la culture populaire de la Belle Époque sur la démarche avant-gardiste du compositeur Erik Satie.En parallèle à ses études doctorales et à ses projets de recherche, Jordan Meunier a été chargé de cours à la Faculté de musique de l’Université de Montréal (2023) et secrétaire de rédaction pourla revue scientifique Les Cahiers de la SQRM (2021-2023). Il assure présentement les fonctions de coordonnateur pour le comité éditorial conjoint Dialogues dirigé par prof. Ariane Couture. Il travaille également régulièrement comme rédacteur de notes de programme à la pige, ainsi que comme réviseur pigiste en édition scientifique. Il est également actif en tant qu’interprète jazz sur la scène montréalaise et enseigne la musique en pratique privée.
Adresse électronique : jordan.meunier@umontreal.ca
Annalise Moschella
Boursière de l’ÉMF et doctorante en musicologie sous la direction de Michel Duchesneau, les travaux de recherche d’Annalise Moschella portent sur le concept du « cri » dans l’esthétique et le langage musical d’André Jolivet. Le concept, forgé au début de la carrière du compositeur et inspiré des réflexions d’Antonin Artaud, est au cœur du ballet Ariadne (1964) composé à la demande de la compagnie américaine, le Harkness Ballet. Elle a présenté ses recherches doctorales au Colloque Jolivet, événement marquant les 50 ans du décès du compositeur, en mars 2024, au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Comme auxiliaire de recherche, Moschella contribue activement au projet numérique de la NHMF ainsi qu’au projet Presse musicale pour lequel elle a entre autres complété les notices sur Roland-Manuel, Georges Migot et Pierre de Lapommeraye. Elle est également professeure de flûte traversière depuis 2015, et enseigne aujourd’hui à l’école LUMI de la Faculté de Musique de l’Université de Montréal.
Adresse électronique : annalise.moschella@umontreal.ca
Héloïse Rouleau
Héloïse Rouleau est étudiante au doctorat en cotutelle en musicologie à l’Université de Montréal ainsi qu’en histoire, histoire de l’art et archéologie à l’Université de Liège (bourse Joseph-Armand-Bombardier du CRSH). Après des études en communications, elle entame un parcours en musicologie axé sur le répertoire hip-hop. Son mémoire de maîtrise s’intéresse aux stratégies de mobilisation du Web dans l’essor récent du milieu rap québécois, alors que sa thèse se penche sur une optimisation similaire des environnements numériques par la communauté rap francophone de Belgique. En plus d’assister la coordination des activités scientifiques de l’OICRM, elle participe à plusieurs des projets de recherches de ses laboratoires. Elle se joint en 2016 à groupe de recherche sur les débats esthétiques dans la presse musicale française du XXe siècle au sein de l’Équipe musique en France (ÉMF) ainsi qu’aux groupes recensant les dispositifs numériques de médiation de la musique et les pratiques de la médiation de la musique au Québec au sein du Partenariat sur les publics de la musique (P2M).
Adresse électronique : heloise.rouleau@umontreal.ca
Arthur Skoric
Arthur Skoric est agrégé de musique et doctorant à Sorbonne Université et à l’Université de Montréal. Par ailleurs, il est organiste titulaire de l’orgue de chœur de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg et organiste co-titulaire de l’église Saint Pierre-le-Jeune catholique de Strasbourg. Doctorant sous la direction de Philippe Cathé (Sorbonne Université) et de Michel Duchesneau (Université de Montréal), sa thèse porte sur la modalité comme vecteur de modernité dans les écrits et l’œuvre de Charles Koechlin. Ce projet bénéficie du soutien financier de la bourse d’excellence de doctorat de l’Équipe Musique en France aux XIXe et XXe siècles : discours et idéologies (ÉMF). Auteur d’un ouvrage intitulé « Les vertus cardinales et théologales en Alsace : représentations et fonctions »publié aux éditions de l’Association des Presses Universitaires de Strasbourg, son mémoire de maitrise est en cours de publication aux éditions de l’Harmattan (intitulé « La pensée religieuse de Vincent d’Indy »). Ses intérêts se portent plus généralement sur la musique française de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle, dans une approche pluridisciplinaire, mais également sur les interactions entre le sacré et le profane dans la musique.
Oona St-Marc
Oona Saint-Marc est étudiante au doctorat en cotutelle internationale en musicologie à l’Université de Montréal sous la direction de Michel Duchesneau ainsi qu’à la Sorbonne-Université sous celle de Philippe Cathé (bourse de doctorat de l’ÉMF). Ses travaux de recherche portent sur l’utilisation et l’évolution du jazz dans le cinéma français dans le courant du XXe siècle. Son mémoire, quant à lui, s’intéressait à l’analyse des crossovers musicaux alliant jazz et classique dans la carrière du musicien et chanteur américain Marvin Gaye (1939-1984). À l’automne 2020, elle se joint à l’EMF en tant qu’auxiliaire de recherche.
Adresse électronique : oona.saint-marc@umontreal.ca
Mathilde Veilleux
Mathilde Veilleux a rejoint l’Équipe Musique en France (ÉMF) en 2022 afin de participer à la création de fiches bibliographiques dans la Banque de données Presse et musique en France XIXe-XXe siècles autour de divers projets de l’ÉMF. L’obtention de la bourse d’initiation à la recherche OICRM-ÉMF à l’été 2022, ainsi que son parcours au cheminement Honor durant son baccalauréat lui ont permis de se familiariser avec le domaine de la recherche en musique. En plus de lui permettre de développer ses habiletés méthodologiques, ces opportunités ont été l’occasion d’approfondir ses connaissances sur les enjeux du monde musical français au début du siècle dernier. Dans le cadre de son projet de maîtrise, qui débutera à l’automne 2023 sous la direction de Michel Duchesneau, Mathilde se penchera sur le snobisme musical en France, considéré par certains comme étant l’un des moteurs de la création musicale à cette époque. Son projet de maîtrise a d’ailleurs reçu le soutien financier du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et du Fonds de recherche du Québec en société et culture (FRQSC).
Adresse électronique : mathilde.veilleux@umontreal.ca
Nathan Winck
Nathan Winck est étudiant à la maîtrise en Musicologie à l’Université de Montréal sous la direction de Michel Duchesneau et de Sylvain Caron. Ses travaux de recherche s’intéressent à la musique française d’inspiration grecque composée au cours de la Troisième République. Son projet de maîtrise s’articule autour de la figure de Maurice Emmanuel (1862-1938), compositeur et helléniste, et l’utilisation des échelles modales dans ses tragédies lyriques. Il a rejoint l’EMF en tant qu’auxiliaire de recherche à l’automne 2022.
Adresse électronique : nathan.winck@umontreal.ca